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BIOGRAPHIE

DUNAND Jean

Jean Dunand, est né près de Genève, en Suisse en 1877. Il commence une formation de sculpteur en 1891 à l’École des arts industriels de Genève et reçoit une bourse qui lui permet de se rendre à Paris pour aller étudier à l’école Bernard Palissy où il se concentre sur l’émail et la ciselure. Il se forme ensuite au modelage, staff et décoration. En 1900, lors de l’Exposition universelle, sa sculpture en bronze « Quo Vadis » lui vaut une médaille d’or.

En 1904, il créé son atelier à Paris où il se consacre essentiellement à la dinanderie, c’est-à-dire au travail des métaux pauvre comme le cuivre, le laiton, l’étain ou le maillechort. Deux ans plus tard il reçoit une médaille d’or pour ses dinanderies lors de l’Exposition internationale de Milan. En 1910, il se rend au Japon et découvre l'art ancien de la laque japonaise ; la même année il ouvre un atelier avec la créatrice irlandaise Eileen Grey. 2 ans plus tard, il rencontre le japonais Seizo Sugawara, artisan laqueur, qui l’initie au travail de la laque. Jean Dunand fait partie des grands noms du mouvement Art déco et est reconnu en tant qu’artiste pluridisciplinaire : décorateur, sculpteur, dinandier, ébéniste, mosaïste et peintre.

Pendant la guerre, il s’engage comme conducteur d’ambulance auprès de la Croix-Rouge et met au point un casque avec visière amovible pour protéger les yeux des combattants. En 1918, Jean Dunand installe un studio de laque dans son atelier au sein duquel il réalise, avec des ouvriers-laqueurs indochinois, des meubles, des objets, ou des panneaux en laque de Chine parfois en collaboration avec jean Lambert – Rucki. En parallèle il continue à travailler le métal au marteau et crée des bijoux et différents objets, aux décors géométriques, laqués, patinés ou incrustés d’or ou d’argent.

En 1925, à l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes, qui a marqué l’apogée du mouvement d’art déco, Jean Dunand réalise quatre vases pour la cour intérieure du pavillon des Métiers d’art, la décoration d’un fumoir japonisant en laque d’un pavillon d’une ambassade française, des panneaux de laque dans un appartement de luxe ou aux côtés de verreries de René Lalique, pour n’en nommer que quelques-uns. Il est à nouveau récompensé par une médaille d'or.

Outre les expositions à Paris, Jean Dunand participe également à des expositions internationales à New York, Chicago, Bruxelles, et Buenos Aires. Ses créations en laque, en bronze et dans d'autres matériaux sont largement saluées. Il reçoit des éloges et des récompenses pour son travail exceptionnel.

En 1927, il emploie plus de soixante ouvriers et participe à la décoration du paquebot « Île-de-France » ; trois ans plus tard à celle du paquebot « L’Atlantique ». En 1931, Jean Dunand reçoit des éloges et des récompenses pour sa contribution artistique sur le paquebot « Normandie ». Son travail sur l'intérieur du navire, notamment dans les salons de première classe, est très acclamé.

Ses œuvres sont très prisées et attirent une clientèle diversifiée, comprenant des collectionneurs fortunés, des personnalités de la haute société, des artistes, et des amateurs d'art dont Jean Philipe Worth, Jeanne Lanvin ou Elsa Schiaparelli.

Jean Dunand s’éteint le 7 juin 1942, à Paris ; ses fils Bernard et Pierre qui travaillent depuis plusieurs années avec lui perpétuent son nom et son atelier.

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