Maison Dominique

Lors de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, Dominique aménage le petit salon des appartements privés d’Une Ambassade Française qui remporte un grand succès.

En 1926, André Domin et Marcel Genevrière s’associent à Jean Puiforcat, Raymond Templier, Pierre Legrain et Pierre Chareau pour créer le « Groupe des Cinq » dont le point commun est le rejet de toute imitation du passé et un gout très prononcé pour la géométrie. Ils présentent leurs œuvres en commun jusqu’en 1929 dans plusieurs expositions souhaitant s’affranchir de la tutelle des salons officiels qui accepte mal la diversité des expressions.

C’est également en 1929 que Dominique s’installe avenue Kléber dans le 16ème arrondissement de Paris ; c’est alors qu’apparait un nouveau matériau dans leurs créations : le métal. En 1933, Dominique collabore avec la Compagnie générale transatlantique, et aménage un des quatre appartements de luxe du paquebot « Normandie » la suite « Rouen ». La renommée de la maison est alors à son apogée.

Les meubles et objets dessinés par André Domin et Marcel Genevrière, sont reconnaissables par l’équilibre de leurs formes, la beauté de leurs proportions, la sobriété de leur décor, et le raffinement dans l’utilisation des matières.

Après la guerre, Dominique réalise de nombreuses créations présentées dans des salons en France et à l’étranger et reçoit des commandes du Mobilier National, notamment pour l’Élysée.
En 1953, après le départ d’André Domin la maison continue ses activités sous la direction de son fils Alain. En 1960 Dominique participe à l’aménagement d’un appartement de luxe sur le paquebot « France ».
La maison Dominique a su s’adapter aux nouveaux styles émergeants pour garder la modernité de ses meubles, tapis, luminaires, sièges et objets d’arts. Ainsi, son approche répondant aux besoins et tendances de la mode lui permet de participer à la création du style de son temps.

En 1970, Alain Domin décide de fermer la maison Dominique.