Marie-Claude De Fouquières

Dès le départ, la signature de Marie-Claude de Fouquières est sa résine « éclatée » ou fractale, à l’effet spectaculaire obtenu au moyen de l’électricité et d’une réaction chimique qui donne un résultat d’une poésie incroyable. La résine fractale résulte de savoir-faire pointus; elle est obtenue grâce à des procédés chimiques complexes, une cuisson à haute température, un façonnage et des polissages successifs. Elle peut être remplie de bulles ou de cristaux, fragmentée ou pailletée. Étant donné la technique de fabrication les œuvres en résine fractale, avec leur esthétique inspirée du cosmos, sont toujours des pièces uniques.

En 1966, l’ouverture de la galerie Lacloche place Vendôme à Paris va contribuer à faire connaitre le travail de Marie-Claude de Fouquières. En effet, Jacques Lacloche, issu d’une importante famille de joailliers parisiens, décide d’ouvrir une galerie dédiée au design de son temps au premier étage du magasin familial.

Les créations en résine fractale de Marie-Claude de Fouquières se trouvent parmi les meubles et les objets que la galerie présente et édite. Ce ne sont pas seulement des éditions de luxe pour des clients fortunés mais des œuvres qui s’adressent également à des amateurs et collectionneurs passionnés de modernité. Ainsi, en quelques années, grâce à son réseau personnel et à la galerie Lacloche, Marie-Claude de Fouquières connait un véritable succès. Des clients particuliers comme David de Rothschild, l’Emir du Qatar ou des décorateurs célèbres comme David Hicks, Alberto Pinto ou Henri Samuel s’arrachent ses tables, ses bureaux, ses objets et ses lampes.

En 1977, au décès de son mari, Marie-Claude de Fouquières reprend l’activité professionnelle de ce dernier afin d’assurer la continuité de l’entreprise. Elle cesse alors ses créations artistiques.