Alexandre de Rougemont

Il aime à rappeler que sa soeur ainée a servi de vecteur « elle a un très bel oeil photographique », elle m’a inspiré. Pour la partie cinématographique c’est une de mes tante qui avait une salle à Genève, j’y allai lors des avant-premières, la presse était là, le fait de découvrir la nouvelle affiche et les photos prises par les professionnels m’ont fortement imprégné.

Alexandre de Rougemont est attiré par la capacité à raconter une histoire au travers d’un seul cliché. Très vite, cette passion devient un moyen d’expression personnel, une manière de capter l’essence des choses et de restituer, à travers son regard, une vision sensible du monde.

Pendant 5 ans il devient co-propriétaire d’un blog sur le tennis, il capture des moments tennistiques avec les plus grands (es) joueurs (eues) de tennis du moment, fige les mouvements, les expressions. Encore aujourd’hui il continue dès qu’il peut d’aller côtoyer ces athlètes pour immortaliser ces moments de vie. Lors d’un séjour à New York il prend des clichés qui l’inspire, notamment le World Trade Center avec une photo impressionnante entre les deux tours qui lui vaut d’être récompensé (photo du mois) par un affichage grand format chez un développeur de pellicules argentique de Genève. Là démarre son gout artistique, sa manière d’appréhender les sujets architecturaux entre autres.

Ses sujets évoluent, ils vont de l’architecture aux portraits, en passant par les paysages, le sport, les compostions artistiques, la street photographie, le fine art, tout le passionne et aime les capturer.

Sa démarche repose moins sur l’analyse technique que sur une recherche instinctive d’émotion. Chaque image naît d’un instant, d’une atmosphère, d’un ressenti. Il compose en laissant place à l’intuition, en inscrivant ses sujets dans un contexte qu’il réinvente avec sincérité.

Depuis 2020, il exerce la photographie en tant que professionnel, tout en conservant une approche profondément artistique. Il explore différents formats et supports pour valoriser ses travaux, en y insufflant une énergie singulière et un regard renouvelé.

Ses expositions ne sont pas de simples accrochages d’images : elles sont pensées comme des parcours visuels, des récits construits, où chaque photographie trouve sa place dans une narration cohérente et engagée.

Animé par des valeurs de simplicité, de partage et de proximité, il considère la photographie comme un langage universel. À travers ce qu’il nomme son écriture photographique, il invite à une lecture émotionnelle de l’image, à la fois intime et ouverte au monde.